La ville portuaire d’Antofagasta appartient à la 2ème région du Chili. Elle est limitée au nord avec la 1ère région de Tarapacá et au Sud avec la 3ème région d’Atacama. À l’est, elle est bordée par la Bolivie et l’Argentine. À l’ouest, elle est longée par l’Océan Pacifique.

Antofagasta, dont l’altitude oscille entre 2000 m et 3200 m, possède une population d’environ 550000 habitants.
Durant la période précolombienne, la ville  est peuplée par des communautés de pêcheurs et chasseurs-cueilleurs, nommés les Changos. À l’intérieur des terres, les atacaméens vivent aux alentours du Salar de l’Atacama, du Fleuve El Loa et autour des oasis des hauts-plateaux comme San Pedro de Atacama. Les communautés d’Atacama vont être influencées par les cultures Tiwanaku et plus tard par les Inkas. Avec l’arrivée des espagnols, un certain métissage se produit et la culture altiplanique se voit mélangée à la culture européenne.
Pendant la Colonie, la Région d’Antofagasta appartient au Vice-Royaume du Pérou qui commence à administrer la zone. Plus tard, Antofagasta est cédée au Vice-Royaume de Rio de La Plata. La ville appartient dés lors au gouvernement de Buenos Aires. Après l’indépendance des colonies des Amériques, Simon Bolivar rattache la ville à la Bolivie. Le Chili rejette cette annexion mais un traité limitrophe est signé en 1866. La Bolivie commence à exploiter les gisements de salpêtre récemment découverts. Cette situation amène une immigration massive de chiliens vers les régions d’Antofagasta. Le conflit interne avec les autorités boliviennes s’installent et les nombreuses tensions provoquent la Guerre du Pacifique en 1879. Le Chili décide d’envahir Antofagasta lors de la Bataille de Topater. En 1904, les anciens territoires boliviens sont définitivement récupérés par le Chili. L’énorme richesse minérale de la région attirent non seulement nombre de chiliens mais aussi une forte immigration européenne et américaine.
La région d’Antofagasta vécut de l’exploitation du salpêtre jusqu’au crash boursier de 1929. De multiples Bureaux du salpêtre étaient nés dans le Désert de l’Atacama, tout autour des villes. Ils furent bientôt abandonnés et l’industrie étrangère s’intéressa cette fois-ci aux gisements de cuivre. L’administration principalement nord-américaine du cuivre ne dure que jusqu’en 1971, lorsque le Président socialiste Salvador Allende décide de nationaliser les mines.
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